Ecole fondamentale libre Saint-Albert Chênée

"Je fais de mon mieux pour apprendre à apprendre et apprendre à vivre avec les autres"

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  • École d'hier


    Adossée à l’église Saint Jean-Vianney, début du XXème siècle, l’école Saint-Albert a répondu à un besoin d’instruction dans un environnement qui a vu son habitat se développer constamment.

    Un objectif, offrir un enseignement catholique de qualité aux enfants résidant dans le quartier de Chênée-Thiers. Saint-Albert, une école familiale proche des habitants.

      Photos
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    • Notre Histoire!

      Sous le patronat de la jeune église paroissiale Saint-Jean-Marie Vianney, une école voit le jour dans le quartier de Chênée -Thiers. Son initiateur Monsieur le curé Duquenne peut compter sur l’appui enthousiaste de ses paroissiens généreux et disponibles et de sa nouvelle directrice.

      Le 5 septembre 1938, sœur Edouard-Maria de la Congrégation des Filles de la Croix ouvre deux classes, une gardienne et une primaire, avec un projet éducatif chrétien.

      Dès 1941, l’enseignement est assuré par une jeune équipe dynamique dans quatre classes primaires et une gardienne. Elles seront dès lors séparées pour trente ans en une « École des Garçons » et une « École des Filles » avec la section gardienne (N.D. des Pauvres). Pour loger cette population, les préaux et locaux ainsi que le mobilier indispensable ne cesseront de croître.

      L’école n’est pas hors du monde et les épreuves de la guerre n’épargnent pas l’école Saint-Albert. Tout est mis en œuvre afin de soutenir les structures et maintenir les cours. Au sein de l’école, l’aide aux personnes, le ravitaillement, la distribution de vivres et de soupes du « Secours d’hiver » sont assurés. La mobilisation et la résistance touchent aussi sa communauté dans des circonstances douloureuses, parfois dramatiques, tandis que ses bâtiments sont réquisitionnés pour différentes missions liées à la résistance.

      En 1945, appelée à d’autres charges, une bonne partie de l’équipe scolaire et dirigeante se retire. Durant une longue période, l’école relèvera de grands défis : perte d’élèves, de subsides, remplacements compliqués des maîtres et maîtresses.

      Confiante et entreprenante, Saint-Albert devient mixte en 1971 et reste un outil essentiel de formation. Elle est soutenue en cela par un Comité scolaire constitué en ASBL dès 1975. Il assure un bon cadre de vie et les travaux ne manquent pas : clôture, pelouse pour les petits, chauffage central à l'école maternelle et chaufferie à l'école primaire, peintures, égouts, etc...

      Depuis 2014, Saint-Albert fait partie du Pouvoir organisateur des écoles libres de Grivegnée qui regroupe 5 écoles et 4 directions. La responsabilité du projet éducatif chrétien de ce centre scolaire d’un peu plus de 1000 élèves est confiée à un Conseil d’administration composé de laïcs bénévoles.

      Aujourd’hui, Saint-Albert, école dynamique inscrite dans le quartier de Chênée -Thiers compte 90 élèves et constitue une implantation de l’école Sainte-Odile (Grivegnée Bas).

      Grivegnée janvier 2020

      Notre histoire (résumée)
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    • Historique de l'école Saint-Albert

      ... de 1934 à 1975


      La création de l'école

      A peine eut-il fini de construire l'église (1934) et d'ensemencer les premiers champs de son apostolat que Monsieur l'abbé Duquenne eut conscience que, s'il voulait éduquer chrétiennement la jeunesse, il devait créer une école paroissiale. Ce n'est pas que l'on manquât d'écoles dans la région. Chênée-centre en comptait quatre (2 communales et 2 libres), une école communale était ouverte sur les Thiers et le quartier de Bois-de-Breux en comptait quatre également (2 communales et 2 libres).

      Monsieur le curé Duquenne, qui avait été vicaire à Bois-de-Breux, connaissait très bien la situation. A côté de nous, les écoles communales étaient largement soutenues par leur administration et les écoles libres voisines jouissaient d'une excellente réputation.

      Seulement, et cela il le savait aussi, un nombre restreint d'enfants de la paroisse fréquentaient les écoles libres de Chênée et de Bois-de-Breux alors que, par souci de facilité, la plupart des enfants de la paroisse recevaient les cours d'une école communale neutre.

      Monsieur le curé Duquenne, bien qu'étant très tolérant et ouvert à tous, avait compris la nécessité d'une école chrétienne dans la vie de la paroisse et dans la formation des jeunes.

      Il se mit donc au travail.

      Bientôt, deux classes et une salle de jeux sont construites (l'actuel réfectoire, la bibliothèque et la salle de jeux).

      Le Filles de la Croix l'assurent d'un solide appui en lui envoyant pour diriger la nouvelle école, une de leurs meilleures religieuses, Sœur Edouard Maria. Le 5 septembre 1938, deux classes s'ouvrent : une classe primaire tenue par sœur Edouard Maria et une classe gardienne dirigée par Mlle Sauvage.

      En septembre 1939, une deuxième classe primaire, confiée à Mlle Bragard, accueille les enfants.

      Mais déjà s'élèvent de nouveaux bâtiments : on construit quatre nouvelles classes et un petit local pour la concierge.

      1940: Après la campagne des 18 jours et le retour de France des « évacués », deux nouvelles classes primaires viennent s'ajouter aux autres. L'école compte donc, à ce moment, 4 classes primaires et une classe gardienne. Cest de ce moment que datent les premières listes d'élèves.

      Voici quelques noms des plus anciens et anciennes, relevés parmi ces listes : BORG Raymonde et José, CHAINEUX Andrée, Charles, Jean et Mariette GULPEN, José LIMPENS (et ses sœurs), Marie-Louise, Jacques et Jean POPELIER, Jacques et Georges BRANDT, Louis, Mathieu et Mariette CROSSET, Olivier DEFOUR, Jean GILSON, Léon GEUENS, Jean SERVAIS (Vignes), Jean SERVAIS (Dejardin) et son frère Joseph, Léonard JEHENSON, Alexandre BOUGNET, Louis BRUGMANS, Gaston BRULMANS, Jacques et Joseph DOYEN, Paul, André et Suzanne LABOULLE, Georges et Karl LEGROS, H. RUWET, François ZADWORNY, etc...

      1941: Le Comité scolaire de l'époque décide la séparation des garçons et des filles. Nous aurons donc durant trente ans, une école de filles avec la section gardienne (N.D. des Pauvres) dirigée par Soeur Edouard Maria, secondée par Mlles Bragard, Dessart, Sauvage et Albert, et une école de garçons confiée à une équipe de jeunes maîtres (Mrs. Paulus, Baltus et Requilé). Pour loger toute cette population, deux nouveaux locaux et les préaux de béton sont construits.

      On peut le constater : la croissance de la jeune école a été extrêmement rapide. En trois ans, elle est parvenue à grouper plus de 150 enfants ; les locaux nécessaires sont construits, le mobilier indispensable est en place. Et l'on n'a pas de dette... !

      Comment s'est réalisé ce tour de force ?

      Le premier responsable, c'est évidemment Mr le curé Duquenne, avec sa confiance totale en Dieu et son enthousiasme.

      Mais le premier tour de force qui a permis l'autre, réside bien dans le fait que Mr l'abbé Duquenne a su insuffler sa foi et son enthousiasme à tous ceux qui collaboraient avec lui :

      • à monsieur le Vicaire Engelbos, qui s'occupe de récolter des fonds et se préoccupe activement du recrutement des élèves,
      • à soeur Edouard Maria et à sa jeune équipe d'enseignants
      • et enfin, à tous les paroissiens, animés d'un véritable esprit communautaire, qui s'occupent de rassembler des fonds, de nettoyer les locaux, de s'occuper du Patro et même d'amener des élèves de leur rue.

      A tous ces dons de soi, il faut aussi ajouter la générosité de certaines familles de la paroisse qui y vont très largement de leurs deniers.

      Bref, en un mot, la nouvelle paroisse - et la nouvelle école qui en est l'émanation-sont devenues l'affaire d'un grand nombre et cet engouement est certainement le résultat de maintes prières et maintes intercessions.

      Pages douloureuses

      L'école Saint-Albert n'avait pas deux ans qu'elle se trouva plongée dans les années tragiques de la guerre.

      La bourrasque de 1940 eut relativement peu de conséquences fâcheuses pour la paroisse et pour l'école. Les paroissiens qui avaient fui l'invasion de mai revinrent dans leur grande majorité.

      Parmi les soldats mobilisés, certains furent conduits en Allemagne et retenus captifs pendant cinq ans. Ce fut le cas, entre autres, de Mrs Remy, Laboulle, Gilson,..., dont les enfants se trouvaient dans notre école.

      Courageusement, les familles firent front et s'efforcèrent de tenir la place de l'absent.

      Le gros problème des années 1941 et 1942 fut celui du ravitaillement. Il fallait d'abord survivre et ce n'était pas avec ce que permettaient les timbres de ravitaillement que l'on pouvait nourrir en suffisance des enfants en pleine croissance.

      Là encore, le clergé de la paroisse fut à la hauteur. Mr le curé et Mr le vicaire se chargèrent de placer des enfants dans des fermes à la campagne où ils étaient mieux nourris. Ils distribuèrent des vivres dans les familles les plus démunies et organisèrent des ventes de pommes de terre à des pris stupéfiants pour l'époque.

      À l'école, ils firent distribuer des gaufres et une bouillie de farine de marron, teintée de cacao, que les enfants baptisèrent « marrona ». Ce n'était du grand luxe mais, dans de telles circonstances, tout ce qui remplissait l'estomac était considéré comme bienvenu.

      En 1941, les distributions du « Secours d'Hiver » s'organisèrent dans les écoles. Elles consistaient en une soupe épaisse que l'on distribuait régulièrement à midi et qui était, pour certains, l'unique nourriture du milieu de la journée, à laquelle s'ajoutaient, parfois, une distribution d'oranges ou de couques que les enfants devaient consommer en classe. En 1943-1944, le Secours d'Hiver fit encore distribuer régulièrement des pastilles vitaminées par l'intermédiaire du personnel enseignant. Vaille que vaille, on se tirait donc d'affaire du point de vue du ravitaillement.

      Mais il est intéressera peut-être certains de connaître ce qu'était la vie de l'écolier à cette époque. Aussi étonnant que cela puisse paraître, il faut reconnaître qu'on exigeait davantage des enfants de cette époque de malnutrition que de nos enfants qui ont tout en surabondance.

      Voyez plutôt :

      La journée commençait par la messe à 7h45. Cette messe était obligatoire pour les enfants des deux catéchismes et libre pour les autres. Chaque jour, il y a avait de cinquante à cent enfants à cette messe, commentée et chantée en français.

      Les cours de l'école commençaient à 8h30 et se terminaient à 15h30. La semaine ne comptait qu'un demi-jour de congé et on venait en classe toute la journée du samedi. L'année scolaire totalisait 420 demi-jours de classe (Aujourd'hui, elle en compte quelque 330 !). Les manuels scolaires étaient censurés, tout ce qui était désagréable aux Allemands était biffé à l'encre noire et des pages entières étaient arrachées des livres de lecture et d'histoire. Les cahiers - du mauvais papier, plus gris que blanc - étaient rationnés. Pour avoir un cahier neuf, il fallait, de plus, remettre au fournisseur un cahier rempli. La pénurie de savon provoquait parfois des épidémies de gale ou de pédiculose. De temps à autre, l'infirmière passait l'inspection des mains et des chevelures. Bref, l'écolier de l'époque travaillait de son mieux, mais trop souvent, dans des circonstances qui étaient loin d'être favorables. A ces mauvaises conditions matérielles, s'ajoutait le sentiment d'incertitude qui allait jusqu'à l'angoisse chez certains. L'occupant durcissait sa position. Il forçait des hommes à aller travailler en Allemagne. Par réaction, la Résistance s'organisait et la répression allemande se faisait de plus en plus dure. La première victime dans notre paroisse fut M. Nicolas Doyen, père de Jacques et Joseph, deux de nos élèves, qui fut fusillé le 25 octobre 1942 à Bourg-Léopold. Sous-officier de carrière, il n'avait jamais accepté la défaite et s'était lancé sans hésitation dans le service de renseignements. Il devait donc être parmi les premiers à payer son héroïsme de sa vie.

      Malgré la répression, notre paroisse fut bientôt l'âme d'un groupement d'aide aux réfractaires au service du travail obligatoire et aux Juifs traqués par la Gestapo. L'école, bien sûr, était, du moins pour les élèves, tenue à l'écart de cette lutte dangereuse mais il lui est arrivé d'être mêlée parfois à certains faits quelque peu insolites dans une vie d'écolier.

      Cest ainsi qu'un jour, les élèves furent assez surpris de voir à l'étage du Patro, un certain nombre de jeunes inconnus. C'étaient des jeunes gens de la région de Welkenraedt qui avaient fui leur foyer pour échapper au service obligatoire dans l'armée allemande, la veille du jour où ils devaient être incorporés. Ils furent très rapidement dispersés dans des endroits plus discrets et l'école retrouva son train-train quotidien.

      Un autre jour, entre la messe et les cours du matin, une camionnette d'un grossiste liégeois en tabacs pénètre dans la cour des garçons et s'arrête devant la porte de la cave de l'église. Précipitamment, on se mit à débarquer des paquets de tabac et de cigarettes, et à les entasser dans cette cave. Il s'agissait d'une « réquisition » de « l'Armée Blanche » au bénéfice des réfractaires et des maquisards. De nouveau, ce tabac ne moisit guère dans la cave et prit bientôt la direction des refuges de la Résistance.

      Le 9 novembre 1942, un de nos jeunes instituteurs, Joseph Maréchal, était fusillé à la Citadelle de Liège et le 2 novembre 1943, Louis Defour, père de Suzanne et Jacqueline, était lui aussi passé par les armes avec deux autre paroissiens, MM Parisis et Hardy.

      L'étau se resserrait : le même jour, la Gestapo vint fouiller le presbytère. Monsieur le curé Duquenne, prévenu à temps, s'était éclipsé. Quant à M. le vicaire Engelbos, il prit la fuite en passant par l'école, la cour des filles et la rue Malvaux. Le même jour, la maison de Mme Servais, où habitait Mlle Dessart, était également fouillée. Heureusement, comme chez M. le curé, le « téléphone » avait marché et Mme Servais comme Mlle Dessart purent se sauver.

      Par bonheur, la Gestapo ne pensa pas à fouiller la classe de Mlle Dessart : elle y aurait trouvé certaines petites choses intéressantes.

      Après ce coup de filet sur un nid vide, l'école, comme la paroisse, continua de subir les privations et les dangers de la guerre.

      Au printemps 1944, les bombardements alliés sur les gares et les noeuds ferroviaires (Guillemins, Kinkempois, Angleur, ...) s'amplifièrent.

      Dès qu'on entendait le hululement des sirènes, tous les élèves prenaient la chaise sur laquelle ils étaient assis, la plaçaient sur la tête et se dirigeaient en ordre vers la cave de l'église transformée en abri.

      Au début, les élèves, dans leur inconscience, trouvaient ces petites récréations assez agréables mais quand ils furent informés des malheurs qui s'abattaient autour d'eux, le plaisir fit place à l'inquiétude, puis à l'angoisse. Il faut ajouter à ceci que beaucoup de nos élèves en ce temps-là étaient fils de cheminots qui travaillaient précisément dans les gares qui étaient visées.

      Au mois, d'avril, les alertes succédaient GUX alertes. On en comptait plusieurs par jour. Tant et si bien que l'Inspection décida de fermer toutes les écoles de la région liégeoise. Ce fut, pour tous, comme une première délivrance.

      A partir de ce moment, l'école devint un centre d'aide aux sinistrés. Une fois de plus, sous la conduite des Pères De Jong et Driessen qui avaient remplacé M. le curé et M. le vicaire, la paroisse serra les coudes. Pour accueillir les malheureux, qui avaient souvent tout perdu, on organisa des collectes de vivres, de meubles, de linge, etc...

      On s'arrangea pour obtenir l'aide des campagnes, si bien que, chaque jour, on voyait les sinistrés réfugiés dans notre paroisse, venir chercher à l'école Saint-Albert, leurs deux litres de lait, un peu de beurre et de fromage. Même fermée, l'école continuait donc à jouer son rôle dans la paroisse.

      Vint enfin la Libération, le 9 mai 1944, et avec elle, le retour de M. buquenne et de M. la vicaire Engelbos, nanti d'une barbe magnifique et ... de trois enfants juifs qu'il avait adoptés. M. Pécasse, un de nos instituteurs qui avait dû se cacher pour échapper au travail obligatoire en Allemagne, revint lui aussi.

      Mais l'école ne puit rouvrir ses portes qu'en octobre, et pour une semaine seulement. En effet, dès ce moment, une nouvelle épreuve frappait notre région. Des V1 et des V2, ces armes inconnues et redoutables, se mirent à tomber. Toutes les fenêtres de l'école furent enfoncées, les vitres pulvérisées. Hélas, les dégâts matériels n'étaient pas ce qui était le plus grave. Ces engins semaient la mort dans notre région. Un de nos élèves, Jean Servais, de la rue de Bois-de-Breux, fut tué par l'explosion d'un V2.

      Peu de temps après, Roger, René et Guy Willemotte, qui venaient de quitter notre école pour s'installer à Houffalize, y furent tués par des bombardements alliés lors de l'offensive des Ardennes.

      Ce n'est qu'en mars 1945 que les cours reprirent à l'école d'une manière définitive. Le 8 mai 1945, enfin, les sirènes sonnèrent la fin d'alerte pour la dernière fois, les cloches se mirent è sonner à toute volée et les jeunes gens et jeunes filles entamèrent de folles farandoles sur la place de l'église. Cétait la fin du cauchemar.

      Bientôt, les prisonniers de guerre, les prisonniers politiques, les déportés revinrent. Pas tous, hélas, et bien des larmes furent encore versées pour pleurer un être cher qui ne reviendrait jamais plus.

      Après les « grandes vacances » (avril 1944 - mars 1945), il fallut prolonger l'année scolaire jusqu'au 22 juillet pour récupérer un peu le temps perdu. En septembre 1945, une nouvelle année scolaire commençait avec d'autres difficultés et d'autres luttes.

      Nouveau départ, nouvelles difficultés

      Les échos du jour V s'étaient à peine estompés que M. le curé Duquenne était nommé doyen de St Barthélémy, charge à laquelle il était certainement apte mais qui privait la paroisse et l'école de son fondateur et de son animateur.

      Ce n'était pas tout :

      En 1945 également, Soeur Edouard-Maria était appelée à d'autres taches par ses supérieurs. Mlle bessart ne rentra pas.

      En 1946, M. l'abbé Engelbos fut nommé curé de la paroisse Ste Ludgardis, à Tongres et Mlle Sauvage nous quitta à l'occasion de son mariage, tout comme Mme Crommer-Bragard.

      En moins de trois ans, toute l'équipe des premiers jours dut être remplacée.

      Ce fut un coup dur car il fallait remplacer des hommes et des femmes qui avaient

      l'estime de la paroisse et une expérience appréciable.

      Au même moment, la dénatalité due à la guerre faisait des coupes sombres dans

      les effectifs des écoles et, de plus, les manoeuvres politiques recommençaient.

      En 1948, l'école des garçons perdait un subside. Sans avoir démérité, M. Pécasse devait nous quitter. Le degré inférieur devint mixte sous la houlette de Mlle Graas. Lentement, l'école remonta le courant. Le Comité Scolaire, l'Association de Parents, le personnel enseignant s'acharnèrent à retrouver le 3èrne subside de l'école des garçons. En 1956, c'était chose faite.

      Mais de nouveaux départs venaient encore perturber la bonne marche de l'école. En 1952, Mlle Herzet, qui avait remplacé Soeur Edouard-Maria, était nommée professeur à l'Ecole Normale de Leuze. M. Baltus était nommé dans une école belge d'Allemagne. Pour lui succéder, défilèrent alors une série de jeunes

      maîtres qui ne prirent jamais réellement racine dans la paroisse.

      Ces changements fréquents de personnel n'engendraient pas particulièrement la confiance des parents, c'est très compréhensible.

      Enfin, l'on fit contre mauvaise fortune bon coeur. Le Comité Scolaire fit construire le mur de la cour des garçons. Cette cour fut asphaltée, trois nouvelles classes gardiennes furent construites, ainsi que des nouvelles toilettes.

      En 1971, les parents demandèrent la mixité. L'école compta ainsi 6 classes primaires et trois classes gardiennes.

      En 1975, le Comité Scolaire se constitua en A.S.B.L. de nouveaux travaux furent entrepris (clôture, pelouse pour les petits, chauffage central à l'école gardienne et chaufferie à l'école primaire, peintures, égouts, etc, etc...)

      Notre histoire (long)
      3
  • École d'aujourd'hui

    Toujours soucieuse de faire perdurer l’identité de l’école Saint-Albert, une école familiale inscrite dans la vie du quartier de Chênée-Thiers, l’équipe éducative a mis tout en œuvre pour sauvegarder les classes maternelles et primaires malmenées par le temps.

    Provisoirement, deux classes mobiles ont été installées, des peintures ont ravivé les couleurs de plusieurs locaux et les espaces verts ont vu se développer un potager didactique.

    Depuis 2017, deux classes ont été installées dans le bâtiment principal abritant le bureau de la direction ; première étape visible d’aménagements à venir plus conséquents.

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    Petits conseils utiles pour une visite agréable !


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  • École de demain


    Dès septembre 2017, les membres du Pouvoir organisateur ont compris qu'il fallait anticiper l'augmentation du nombre d'élèves et réduire la facture énergétique.

    Plus que jamais, Pouvoir organisateur a pour ambition

    d'améliorer significativement le cadre de vie des enfants et des membres du personnel. Depuis 2017, les contacts avec les autorités compétentes, les administrations impliquées et avec l'architecte sont engagés.

    La rénovation des classes maternelles et les fondations de 3 nouvelles classes primaires devraient voir le jour en 2021.


    Maternelles
    • Rénovation de toiture et paroi extérieure EST • Rénovation des sanitaires
    • Remplacement des menuiseries extérieures
    Primaires
    • Percement et modification des baies
    • Remplacement des menuiseries extérieures
    • Agrandissement du bâtiment comprenant 3 classes supplémentaires, des sanitaires & des locaux professeurs, secrétariat et direction
    Salle omnisport
    • Remplacement des menuiseries extérieures
    • Rénovation des sanitaires et ajout de douches